Lors du nettoyage de vos locaux, il est primordial de bien choisir vos produits. Pour limiter le risque de pollution de l’air, privilégiez l'usage de nettoyants écolabellisés – d’origine végétale.
Pour les entreprises ou les établissements recevant du public comme les écoles, l’eau ozonée est un nettoyant innovant, non polluant et sans risque pour les utilisateurs et les occupants des locaux. L'avantage ? Elle possède des vertus désinfectantes et bactéricides avérées.
Quelques procédures de nettoyage permettent de réduire le nombre de particules en suspension dans l’air, comme le dépoussiérage et le balayage humides, et l’utilisation de filtres HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) pour l’aspiration. Le choix des meubles joue également un rôle primordial, car certains peuvent limiter la pollution atmosphérique.
En cas de travaux de rénovation, il est conseillé de :
Évaluer le potentiel émissif des matériaux et des revêtements présents dans les pièces occupées permet d’identifier les travaux prioritaires.
De multiples informations sont disponibles sur le site d’INIES, une base de données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment.
Pour les établissements scolaires, des recommandations sont à retrouver dans le guide pratique pour une meilleure qualité de l’air dans les lieux accueillant des enfants1.
Sachez que, d’après des études scientifiques comme celle de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale2, une concentration trop élevée de CO2 dans l’air altère les capacités cognitives, ce qui peut affecter l’expérience d’apprentissage : baisse de concentration, perte d’efficacité...
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Ouvrir la fenêtre d’une pièce permet d’aérer l’espace et d’assainir l’air… à certaines conditions, car cela peut aussi avoir des inconvénients.
En effet, il est important d’être vigilant à la qualité de l’air extérieur. Si une salle de classe est située le long d’un boulevard où circulent des voitures, par exemple, l’air pollué extérieur peut pénétrer à l’intérieur des bâtiments.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’air intérieur est jusqu’à huit fois plus pollué que l’air extérieur.
En hiver, ouvrir les fenêtres représente également un besoin supplémentaire de chauffage : il est donc nécessaire de ne pas trop aérer, pour éviter des dépenses énergétiques inutiles.
Finalement, la climatisation peut être un moyen de mieux gérer le taux de renouvellement de l’air et assurer une bonne maintenance de l'installation.
La pandémie de la Covid-19 a entraîné une prise de conscience des risques sanitaires liés à la qualité de l’air. Pour limiter les risques de propagation du virus, mesurer le dioxyde de carbone est devenu nécessaire.
Le taux de CO2 varie en fonction du nombre de personnes présentes dans un même lieu. Si le taux est élevé, cela induit un risque de transmission plus important. Pour évaluer la qualité de l’air, cet indicateur doit être surveillé, et complété par la mesure des particules fines en suspension.
Installer des capteurs à l’intérieur des bâtiments permet de piloter la qualité de l’air selon différents paramètres physico-chimiques ayant une incidence sur le confort et la sécurité des occupants :
L’utilisation des capteurs en intérieur est utile pour :
Aujourd'hui, il n'y a pas de nomenclature totalement définie concernant la qualité de l'air, tant sur le plan scientifique que législatif. À défaut, il apparaît essentiel de bien choisir son prestataire de services et ses capteurs de CO2 pour avoir une prestation efficace, rationnelle et efficiente de mise en propreté et de petite maintenance des locaux. La crise sanitaire du Covid-19 aura au moins permis d’aboutir à cette prise de conscience. Envie d’en savoir plus ?
